Face aux cybermenaces, la sécurité des données bancaires s’impose comme un impératif absolu pour les établissements financiers.
Entre conformité réglementaire, gestion des risques et attentes clients, les banques ont la responsabilité de garantir l’intégrité, la confidentialité et la disponibilité des données sensibles qu’elles manipulent quotidiennement. Cet article explore les piliers d’une stratégie efficace de sécurisation des données bancaires, entre technologie, gouvernance et culture interne.
Gouvernance et responsabilité des banques avec les données sensibles et gouvernance
La responsabilité des banques avec les données sensibles s’inscrit dans un cadre légal : RGPD, recommandations de l’ACPR, directives de l’ANSSI.
À travers ces réglementations, c’est toute la chaîne de traitement des données sensibles du client en banque qui est concernée. Et ce de la collecte jusqu’au stockage de ces dernières.
Gouvernance des accès et des identités
Les systèmes de gestion des identités (IAM) permettent d’attribuer, de surveiller et de révoquer les droits d’accès. L’authentification forte, le principe du moindre privilège et la vérification périodique des habilitations sont essentiels.
L’authentification forte repose sur l’utilisation combinée d’un mot de passe et d’un second facteur (comme un code reçu sur mobile). Le principe du moindre privilège limite les accès aux seules données nécessaires à chaque mission. Un contrôle régulier des droits permet de supprimer ceux devenus inutiles.
L’objectif : limiter les failles possibles et mieux sécuriser les données client en banque pour la sécurité.
Gestion des incidents et traçabilité
La mise en place d’un plan de réponse aux incidents, en banque, de sécurité des données est vitale. Il comprend des procédures de détection, d’alerte, de correction et de communication.
Que ce soit en banque public ou en banque privée, les données sensibles doivent être protégées. La traçabilité, via des logs sécurisés et exploitables, garantit que chaque opération est horodatée et imputable.
Classification de l’information
Adopter une matrice de classification des données permet de déterminer le niveau de sensibilité d’une information et les mesures associées : chiffrage, durée de conservation, accès restreint. Ce processus est indispensable pour traiter correctement les données sensibles dans les banques.
Technologies de protection des données bancaires et données sensibles
Face à la sophistication des cyberattaques, les établissements doivent s’équiper de solutions technologiques éprouvées pour protéger les données bancaires et données sensibles.
Cela va au-delà du pare-feu ou de l’antivirus. Effectivement, il s’agit d’intégrer des outils capables d’assurer une sécurisation de bout en bout.
Chiffrement et empreinte numérique
Le transfert de données financières et bancaires exige un niveau de protection maximal. Le chiffrement AES-256 garantit que même en cas d’interception, les données ne peuvent être lues. MFT Online applique ce chiffrement en transit et au repos. Chaque fichier dispose d’une empreinte numérique unique, assurant intégrité et non-répudiation.
Hébergement souverain : protéger les données des influences extérieures
L’hébergement dans un cloud souverain, comme celui proposé par MFT Online, certifié SecNumCloud et ISO 27001, est une réponse concrète aux enjeux de souveraineté numérique. Il garantit que les données sensibles restent en territoire national, hors de portée du Cloud Act américain.
Authentification forte et contrôle d’accès
Au-delà du simple mot de passe, MFT Online intègre une authentification multifacteur et un contrôle d’accès précis et adapté aux profils. Chaque utilisateur n’a accès qu’aux fichiers qui lui sont autorisés, avec un suivi en temps réel de ses actions.
Impliquer l’humain : culture de la sécurité des données des banques
La sécurité des données des banques n’est pas qu’un enjeu technique. Les collaborateurs, sous-traitants et partenaires sont tous des maillons de la chaîne de confiance. La mise en place d’une culture partagée de la sécurité est donc essentielle.
Politique de sécurité des systèmes d’information (PSSI)
La Politique de Sécurité des Systèmes d’Information (PSSI) est un document de référence qui décrit les règles de sécurité à respecter dans l’organisation.
Elle précise ce que chaque collaborateur a le droit de faire avec les outils numériques, les procédures à suivre en cas d’incident et les rôles de chacun en matière de cybersécurité. Pour être efficace, cette politique doit être claire, à jour et facilement consultable par toutes les équipes.
Formation, simulation et sensibilisation
Des sessions régulières de sensibilisation en banque aux données et à la sécurité, des formations, des tests de phishing ou des jeux de rôle peuvent sensibiliser les équipes.
Un collaborateur formé saura reconnaître immédiatement les signaux d’alerte. Il pourra alors adopter les bons gestes face à une tentative de fraude ou de vol d’identité.
Audits, tests d’intrusion et amélioration continue
La sécurité ne s’improvise pas : elle se vérifie concrètement. Pour cela, les banques doivent organiser des contrôles réguliers, comme des audits ou des mises à l’épreuve de leur système par des spécialistes. Cela permet de repérer les points faibles et d’y remédier avant qu’ils ne soient utilisés par des pirates.
Assurer la sécurité des données bancaires, c’est conjuguer anticipation, rigueur et adaptation. Les menaces évoluent, les exigences réglementaires se renforcent, et les clients attendent des garanties. En s’équipant d’outils, comme ceux proposés par MFT Online, les établissements bancaires disposent d’un socle technologique robuste.
Mais la technologie seule ne suffit pas. La sécurisation des données confidentielles en entreprise repose aussi sur l’humain : former, sensibiliser, responsabiliser. C’est à cette condition que la confiance numérique pourra se maintenir durablement dans le secteur bancaire.
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